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Redonner de l’enthousiasme au citoyen, lui donnant à se percevoir comme un acteur essentiel de la cité. 

 

Je suis né en Martinique en 1971 et me suis installé à Clermont-Ferrand, après des études de sciences Ã©conomiques et de psychologie à la faculté où j’ai atteint le niveau du DEUG ; sur le plan professionnel, c’est dans le domaine de la conception en menuiserie d’agencement que j’ai pu évoluer et à présent je me recentre sur la création musicale comme artiste musicien auteur-compositeur. 

 

J’ai été co-fondateur du premier comité clermontois des étudiants ultramarins en 1990 au CROUS et suis devenu par la suite, Président d’ARÔM’ KARAIB (1998), puis de TROPIK’Alizé dont je coordonne l’action liée au partage convivial depuis 2008. A ce titre, je suis organisateur d’évènements festifs qui visent à créer du lien social. 

 

Par ailleurs, je viens de terminer l’écriture d’ un 1er ouvrage qui s’intitule « … MON Å’IL ! ». A travers ce récit social et généalogique, je propose mon regard sur l’évolution de la société martiniquaise au sein de la république, en y abordant, entre autres, des thèmes abrasifs comme l’épisode colonial, la difficulté de mémoire, l’escamotage identitaire et les aspects pervers de la départementalisation assimilassionniste amorcée par CESAIRE en 1946, ainsi que la difficulté présente pour l’Antillais de trouver sa place dans une société hexagonale qui peine à assumer les composantes mixtes héritées de son histoire. 

 

A Fort-de-France en 1988, j’ai été très heureux d’être honoré par un prix du civisme que m’a décerné l’Ordre national du mérite. 

 

L’échange culturel, la rencontre constructive, l’enrichissement mutuel… tout ce qui peut conduire à l’architecture d’une société plus juste, offrant une réelle égalité des chances grâce à un environnent politique accessible et en adéquation avec l’intérêt commun et les aspirations collectives m’intéressent. 

 

Je souhaite retrouver goût à la politique car j’ai été marqué par l’expérience de mon père qui, en tant que conseiller municipal de ma commune de naissance, la Marin en Martinique, y a perdu ses illusions dans la mesure où les changements auxquels il espérait prendre part sont restés au stade des intentions. 

 

J’aborde avec lucidité ma propre démarche de citoyen acteur avec l’idée que l’inaction est la sÅ“ur jumelle des regrets ; c’est pourquoi je souhaite m’engager dans la liste conduite par Mireille Lacombe que je perçois, pour l’avoir cotoyée dans le cadre associatif, comme une personne crédible, accessible, porteuse d’espoir et d’enthousiasme, au-delà des clivages partisans et de l’enrôlement dans un parti politique. 

 

La gauche est ma famille de par les valeurs socio-économiques, solidaires et humanistes qu’elle véhicule ; notre ville se situe à un tournant décisif de son évolution qui devrait la conduire à mieux endosser le rôle de carrefour que lui confère sa position géocentrée dans l’Hexagne. C’est une ville dynamique qui n’a pas encore pleinement conscience de son potentiel. Mais le TGV finira par y transiter un jour. 

 

J’ai l’ambition de contribuer à un vrai débat citoyen sur des sujets qui intéressent les différentes couches de la population, un débat démocratique et constructif, qui pourrait convaincre ceux qui ne se sentent plus concernés par l’action politique et la nécessité de se mobiliser autour d’un projet juste ou chacun aurait sa place. Cette ville est la nôtre, soyons-en à la fois les architectes et les maitres d’œuvre, et â€¦ que la brique de chacun puisse contribuer à rendre l’édifice futur encore plus grand et rayonnant !

 

 

Christophe Litampha

 

Convaincre ceux qui ne croient plus à l’action politique, et se sont résignés en ne votant pas.

 

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