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Il faut accroître la confiance entre les élus municipaux et les citoyens !

 

Cette ambition conduit à redéfinir les moyens de l’action municipale et communautaire dans un esprit de justice sociale et fiscale, donc de confiance des citoyens-contribuables dans leurs élus.

 

L’appel à l’impôt local a été croissant au fil des derniers mandats.

 

Il faut repenser la politique fiscale et budgétaire

 

La ville a bénéficié durant ces 15 dernières années de marges de manœuvre héritées des mandats de Roger Quilliot dont chaque Clermontois sait qu’ils ont été synonymes de rigueur et d’utilisation économe de l’argent public.

 

Ces marges de manœuvre concernaient la fiscalité locale et la capacité d’endettement de la ville dont le niveau était inférieur à celui de la plupart des autres grandes villes de France.

 

Au terme d’une quinzaine d’années, ces marges n’existent plus, Clermont ayant rejoint le niveau des Villes de même dimension. Or, la population de Clermont-Ferrand dispose d’un revenu inférieur par habitant à la plupart des autres grandes villes.

 

Cette situation est d’ailleurs la même lorsqu’on compare le revenu des Clermontois inférieur à celui de la plupart des habitants des communes de l’agglomération, ce qui doit aussi interroger sur le sens et le contenu de l’intercommunalité.

 

De plus, l’endettement de la ville qui rejoint progressivement celui de la plupart des autres grandes villes de France, a atteint un niveau à ne pas dépasser.

 

Du fait que l’on ne peut plus agir sur l’impôt et que le niveau de sa dette ne permet plus de l’accroître, c’est donc sur la dépense qu’il faut agir. Force est de constater que la première étape de l’intercommunalité a été ratée par la municipalité au début des années 2000, lors de la création de Clermont Communauté. Cela coûte cher aux Clermontois qui paient, aujourd’hui, des charges de centralité trop importantes.

 

Et depuis, aucune initiative n’a été prise pour corriger la situation !

 

Il faut lancer l’acte 2 de l’intercommunalité

 

Clermont Communauté s’est vue transférer des compétences des communes-membres qui, en réalité sont bien en deçà de ce qui aurait dû être négocié dans le pacte fondateur de la communauté d’agglomération.

 

Quelques exemples : Clermont communauté détient, statutairement, la compétence en matière de réalisation mais aussi d’entretien et fonctionnement de grands équipements culturels et sportifs.

 

Pourquoi l’Opéra-théâtre dont le rayonnement dépasse les limites de la ville de Clermont est-il resté dans le champ de la seule commune de Clermont-Ferrand au lieu d’être devenu un équipement communautaire ?

 

Pourquoi aujourd’hui, la Scène Nationale est-elle dans le champ de compétence de la seule ville de Clermont-Ferrand ? Quelle cohérence entre ces situations concernant deux équipements majeurs restés dans le champ strictement communal et le transfert qui a été réalisé, en son temps et à bon escient, à Clermont Communauté des bibliothèques et médiathèques ?

 

Pourquoi la Maison des sports dont le rayonnement dépasse les limites de la ville de Clermont est-elle restée dans le champ de la seule ville de Clermont-Ferrand alors que le stadium Pellez est communautaire de même que les piscines ? Pourquoi ces incohérences qui coûtent cher aux seuls Clermontois ?

 

Pourquoi aucune initiative, depuis près de 15 ans, n’a été prise pour amplifier ces transferts vers la communauté et pourquoi avoir laissé perdurer ces charges de centralité sur les seuls contribuables clermontois ?

 

L’enjeu est de taille lorsqu’on sait que la rénovation de l’Opéra municipal aura coûté 20 millions d’euros (2 fois plus que le projet d’origine, soit dit en passant !), sans compter un accroissement important des dépenses de fonctionnement engendrées par cet investissement.

 

L’enjeu est aussi de taille, lorsqu’on sait que les chiffres annoncés par l’adjoint à la culture, pour la réalisation de la Scène Nationale sont vertigineux, soit 44 millions d’euros pour l’investissement, l’équivalent d’une année du budget municipal d’investissement réservé aux opérations nouvelles ! À cela, il faudrait ajouter 1,5 million d’euros par an pour le fonctionnement !

 

Où trouver cet argent qui n’existe pas, sinon dans la tête de l’adjoint à la culture et dans les poches des seuls Clermontois !

 

Au-delà de la question des transferts de compétences à Clermont Communauté mal anticipés, mal calibrés, ce sont des pans entiers de services municipaux et communautaires qu’il faut réunir pour faire des économies d’échelle. Il n’y a aucun sens à ce que chacune des structures dispose de directions et services qui exercent les mêmes métiers, les mêmes compétences dans des administrations distinctes (administration générale, services techniques, urbanisme, services culturels ou des sports…)

 

Il est urgent d’éliminer les doublons pour limiter l’appel à l’impôt sans, pour autant, porter atteinte à l’emploi public.

 

Il faut rationaliser l’utilisation de l’argent public

 

Il n’y a pas d’autre choix dicté par la lucidité et le courage, que de rétablir une gestion sobre de l’argent public et rompre avec quelques mauvaises habitudes héritées du passé.

 

C’est une politique d’économie systématique qui doit être engagée dans tous les domaines qui participent au fonctionnement des services et à la mise en œuvre des actions de la municipalité.

 

Une quarantaine de personnes, salariées de la Ville ou de ses satellites, au service du maire et de son cabinet n’est ni raisonnable, ni utile pour les habitants.

 

Trop de dépenses de confort, c’est aussi trop d’impôts.

 

Trop d’opacité aussi dans le cumul d’indemnités (fonctions municipales, additionnées aux fonctions d’élus communautaires...) n’est plus acceptable pour les citoyens qui attendent une sobre utilisation de l’argent public.

 

L’utilité sociale de la vie associative en général doit être préservée et encouragée. Pour autant, une mise à plat de la politique municipale, conduite en ce domaine, doit être réalisée.

 

L’établissement de contrats d’objectifs, en particulier avec les associations qui accomplissent une véritable mission de service public, doit être la base des efforts financiers que la collectivité doit consentir dans les différents secteurs de la vie locale.

 

Nos projets

 

Stabiliser les taux de la Taxe d’Habitation et de la Taxe Foncière sur les propriétés bâties pendant 3 ans.

 

Lancer l’acte 2 de l’intercommunalité par la mise à plat concertée du pacte communautaire, la communauté d’agglomération n’exerçant pas, actuellement, l’ensemble de ses compétences statutaires avec les dépenses afférentes.

 

Créer une administration unique entre la Ville et Clermont Communauté en engageant, dès 2014, un important programme de mutualisation des services communaux et communautaires : commande publique, ingénierie commune (technique, finances, ressources humaines, informatique etc.), culture, sports…

 

Engager la construction d’un pôle métropolitain équilibré et porteur d’avenir dans le prolongement des travaux réalisés au sein du Grand Clermont.

 

Développer avec les autres grandes collectivités territoriales (département, région) des partenariats destinés à réaliser des économies d’échelle en matière de commande publique, d’infrastructures, de bureaux d’études.

 

Instaurer un plafonnement du cumul d’indemnités perçues par les élus qui exercent plusieurs fonctions au titre de leur mandat municipal.

 

Rationaliser et réduire la dépense publique dans tous les domaines (charges générales, communication, déplacements, représentations...)

2.

« Une Force solidaire au service des Clermontois! »

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