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La vie quotidienne des Clermontois, c’est à la fois leur environnement urbain, la possibilité de se déplacer et de stationner facilement, de bénéficier de services publics accessibles, de pouvoir se loger à proximité de commerces pour répondre à leurs besoins. C’est aussi la possibilité de circuler dans des espaces publics accueillants, propres, correctement éclairés et sécurisés. C’est enfin le sentiment de vivre sa ville en bonne harmonie avec les autres habitants, d’être fier de sa cité et de l’image qu’elle renvoie.

 

Il faut penser un urbanisme à échelle humaine, qui traite équitablement toutes les composantes territoriales de la Ville, facteur de cohésion sociale et d’harmonie urbaine.

 

L’enjeu du PLU (Plan Local d’Urbanisme) est de préparer l’avenir de la Cité en portant une attention forte au logement, aux équipements publics, aux dessertes de voiries, aux liaisons inter-quartiers, à la préservation d’espaces verts ou naturels, au traitement des entrées de ville.

 

« Des ratés » ou des retards dommageables ont malheureusement émaillé les années du mandat qui s’achève (Hôtel-Dieu, quartier Kessler-Rabanesse, Gare routière…). Ce passé doit être révolu.

 

Il faut clore rapidement le regrettable feuilleton de l’Hôtel-Dieu.

 

Le devenir de l’espace libéré par l’Hôtel-Dieu doit être le fer de lance d’une nouvelle manière de piloter les grands dossiers de la Ville.

 

Jamais et nulle part, une grande Ville et son CHU n’ont connu une telle dégradation de leurs relations au point de porter leurs désaccords devant les tribunaux !

 

Opposer l’intérêt des malades qui peuvent prétendre à des équipements de santé publique de qualité, à l’intérêt des citoyens de disposer d’un espace doté d’un beau projet d’urbanisme en centre-ville n’a pas de sens et n’est pas acceptable.

 

Il n’est pas pensable que ce secteur emblématique de la Ville reste en friches de longues années.

 

Préparer l’avenir, c’est aussi avancer dans les dossiers « Kessler-Rabanesse », « quartier Saint Jean » et « gare routière » notamment.

 

C’est aussi être réaliste que de différer des projets d’envergure qui ne pourront pas être absorbés par le budget communal avant que ne soient réglés les dossiers en « héritage » du mandat qui s’achève.
 

Il faut réorienter les modalités de mise en œuvre de l’action sociale.

 

De nombreux intervenants (Etat, Ville, Centre Communal d’Action Sociale, Conseil Général, Établissements Publics divers, associations…) détiennent des compétences dans un secteur où l’enchevêtrement fait perdre en efficacité tout en consommant des moyens dont l’utilisation pourrait être considérablement améliorée.

 

Le CCAS est un établissement public communal dont le président est le maire ou un adjoint par délégation.

 

Quel sens donner à une situation qui consiste à cultiver une autonomie de façade, un « pré carré », lorsqu’on sait que les moyens financiers du CCAS sont abondés, pour l’essentiel, par une subvention versée par la Ville, donc payée par les contribuables clermontois ?!

 

La subvention que versera la Ville au CCAS soit 8,9 millions d’euros inscrits au budget prévisionnel 2014, doit être diminuée par la mutualisation voire, dans certains cas, l’intégration pure et simple de moyens du CCAS dans l’administration municipale. Trop de doublons inutiles et coûteux peuvent être éliminés pour renforcer l’efficacité de l’action sociale.

 

Il faut accentuer les efforts en matière d’accueil de la petite enfance en raison de l’évolution des modes de vie des familles dans une société qui connaît de profondes mutations.

 

Les services publics communaux participent pleinement à la vie quotidienne des Clermontois. Leur diversité et leur grande utilité s’inscrivent dans une tradition qu’il faut préserver, voire amplifier.

 

L’accès aux services communaux doit être simplifié par des tarifs plus lisibles et dans des lieux mutualisés (guichet unique).

 

La vie quotidienne des Clermontois, c’est aussi la possibilité de se déplacer dans des espaces bien entretenus, éclairés et accessibles à tous. Les efforts réalisés dans ce domaine devront être maintenus et amplifiés.

 

L’embellissement de la ville, son attractivité et son animation, notamment en période estivale, devront encore être renforcés en liaison avec les Offices du tourisme et le Comité « Massif ».

 

Force est de constater que la Ville n’a pas su se doter des moyens en compétences pour tirer un meilleur profit de la politique européenne et d’appuis financiers aux projets éligibles au titre des financements européens.

 

Nos projets

 

Organiser au lendemain de l’élection municipale une table ronde avec tous les acteurs du dossier « Hôtel-Dieu » pour trouver la solution équilibrée qui permettra de sortir de l’impasse, mettre fin au contentieux en cours et, d’ores et déjà, à des dépenses extravagantes.

 

Doter la ville d’infrastructures et d’équipements répondant aux besoins de la population.

 

Définir une planification des réalisations et investissements sur la durée du mandat, soit 6 ans.

 

Ce qu’il faut différer

 

La Scène Nationale : la ville a besoin d’une Scène Nationale, mais pas au coût de 44 millions d’euros présenté par l’adjoint sortant à la culture et supporté exclusivement par Clermont-Ferrand. Cet équipement doit faire l’objet d’un transfert à Clermont Communauté.

 

L’agrandissement du stade Montpied : Le coût annoncé de 60 millions d’euros est hors de portée des possibilités budgétaires actuelles de Clermont Communauté. Aussi, le principe d’affectation de fonds publics pour ce projet doit être réexaminé dans le cadre d’une politique sportive globale.

 

Ce qu’il faut réaliser

 

Transports

 

La réalisation de la deuxième ligne de tramway Est/Ouest doit se faire et passer par la gare SNCF. Une question importante demeure : celle du coût de ce projet, de son financement et des incertitudes technologiques qui pèsent sur la pérennité du modèle clermontois.

 

Équipements

 

  • la réhabilitation du stade Philippe Marcombes

 

  • le bassin des 25 mètres de la piscine Coubertin doit être mis aux normes réglementaires

 

  • la réalisation ou la rénovation d’équipements de quartier (Montferrand…)

 

  • la réalisation d’une opération d’urbanisme exemplaire (logements, services, activités…) sur l’emprise de l’École Supérieure de Commerce, Boulevard Trudaine (France Business School), propriété de la ville qui sera prochainement libérée

 

  • la rénovation de la Maison de la Culture

 

  • la création de deux Mairies de quartier à Croix de Neyrat et à la Fontaine du Bac

 

  • la restructuration de la Maison d’Arrêt appelée à quitter le centre-ville

 

  • la relocalisation dans le quartier de la Charme des services techniques municipaux ; une vaste emprise foncière, avenue du Limousin, sera libérée pour réaliser un programme d’habitat et de mixité sociale exemplaire

 

  • la réalisation du programme de bassins d’orage en instance depuis de nombreuses années (Clermont Communauté)

 

  • la requalification des zones d’activités, le Brézet, la Pardieu… (Clermont Communauté)

 

  • la rénovation de nombreuses voiries communales en mauvais état et d’îlots d’habitat déshérités ou insalubres dans certains quartiers (centre-ville notamment…)

 

  • l’embellissement du cadre de vie dans les quartiers et pas seulement en centre-ville

 

  • l’amélioration de la salubrité par l’élimination rapide des tags, des encombrants et ordures ménagères abandonnés sur les trottoirs et voiries.

 

Quelques actions significatives

 

  • Requalifier les entrées et « pénétrantes » de Ville (entrées Est, entrée Sud avec traitement des voiries du secteur Vallières…, entrée Ouest avec traitement du secteur Galaxie…)

 

  • Préserver les zones naturelles et l’identité paysagère du territoire (secteurs Vallières, Côtes de Clermont…), développer les quartiers verts (La Pradelle…)

 

  • Engager une étude du traitement du secteur Montferrand/Carrefour des Pistes pour réaliser une grande zone de respiration urbaine et du « mieux vivre » à Clermont dans son histoire et son environnement.

 

  • Ajuster le plan d’éclairage urbain pour sécuriser les secteurs sensibles et repenser la signalétique urbaine qui dépend, aujourd’hui, de plusieurs collectivités avec qui il faut savoir s’entendre.

 

  • Engager une concertation pour l’extension de la zone piétonne et la revitalisation du commerce en centre-ville (rue du Port, rue Pascal, place Delille, rue des Jacobins…) ainsi que la mise en valeur de Notre-Dame-du-Port.

 

  • Assouplir les contraintes de stationnement selon la durée et le type d’usagers ( commerçants, artisans, professions de santé...).

 

  • Mettre en Å“uvre un plan lumière pour l’éclairement des sites et monuments emblématiques de la Ville (fontaines, façades, lieux…)

 

  • Élaborer un dossier en vue du classement de Clermont-Ferrand en « Ville et Pays d’Art et d’Histoire »

 

Repenser l’action sociale et celle en direction des familles

 

  • Engager un programme ambitieux de mutualisation des moyens de la Ville et du CCAS et lancer une étude pour la création d’un Centre Intercommunal d’Action Sociale.

 

  • Créer le pass « Vivre Ma Ville » pour avoir accès à des services municipaux comme la restauration scolaire, les activités culturelles et de loisirs…

 

  • Implanter des points d’information pour les familles, leur permettant de trouver des structures de garde adéquates, proches du lieu d’habitation et développer des actions de soutien à la parentalité.- Négocier, avec la CAF, un programme pluriannuel de nouvelles places en crèches.

 

  • Assouplir les conditions d’inscription dans les crèches, notamment pour les familles monoparentales.- Faciliter aux parents, en insertion professionnelle ou en intérim, les conditions d’admission des enfants dans les modes de garde collectifs.

 

  • Organiser des modes d’accueil de jeunes enfants dans des tranches horaires atypiques.

 

  • Poursuivre la création des relais d’assistantes maternelles dans les quartiers et conforter les crèches parentales.

 

  • Réaliser une crèche inter-administrations en centre-ville et examiner sa faisabilité dans le cadre du projet « site de l’Hôtel-Dieu ».

 

  • Poursuivre le programme de rénovation des écoles, de sécurisation de leurs abords et assurer une présence active et sérieuse des représentants de la municipalité au sein des conseils d’écoles et conseils d’administration des collèges et lycées.

 

  • Harmoniser, entre les écoles, l’offre d’encadrement et d’activités dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.

 

  • Développer l’accessibilité des personnes en situation de handicap dans la vie sociale, l’espace public et intégrer un volet « handicap, perte d’autonomie » dans chaque action municipale.

 

  • Développer des actions destinées à rompre l’isolement des personnes âgées et y ajouter des actions intergénérationnelles dans le domaine du logement (une personne âgée isolée accueille chez elle un jeune en recherche de logement qui, en retour, l’aide pour les tâches de la vie quotidienne).

 

  • Développer les places d’accueil en maison de retraite et la mobilité des personnes âgées au sein de la ville.

 

Vie associative, culturelle et sportive

 

  • Maintenir les subventions aux associations ancrées dans la vie de la cité, et privilégier les modes de contractualisation autour d’objectifs d’intérêt général partagés.

 

  • Encourager et contribuer à la créativité en favorisant l’implantation de résidences d’artistes.

 

  • Encourager les pratiques sportives à tous les âges en intégrant la dimension « prévention santé ».

 

  • Aider le secteur associatif à combattre les thèses de ceux qui estiment impossible la cohabitation des cultures.

 

Promouvoir un rayonnement et une ouverture de la Ville, au niveau européen et mondial

 

  • Renforcer notre rôle au sein de l’Association des Maires de Grandes Villes de France (AMGVF) et intégrer le réseau des Grandes Villes Européennes.

 

  • Apporter une contribution réelle au projet scientifique et touristique d’inscription de la Chaîne des Puys et de la Faille de Limagne au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une belle contribution à l’aménagement de notre territoire et au renom de Clermont-Ferrand.

 

  • Participer plus activement aux différents Conseils de développement, Parc Régional des Volcans et Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable des Territoires (SRADDT).

 

  • Impliquer davantage la Mission des Relations Internationales de Clermont-Ferrand, initiée par Mireille Lacombe, avec l’antenne interrégionale « Auvergne/Limousin/Centre » basée à Bruxelles.

 

  • S’appuyer sur la Maison de l’Europe en vue de renforcer les partenariats avec les Universités, les Écoles et les Organismes de formation.

 

  • Encourager les jumelages et la coopération avec l’Afrique et les pays de la Méditerranée.

 

  • Resserrer les liens de Clermont-Ferrand avec la Région sur les grands projets de liaisons à grande vitesse (LGV, plateforme aéroportuaire) afin de placer la capitale de l’Auvergne au cÅ“ur d’un réseau interrégional et européen.

3.

« Une Force solidaire pour faciliter la vie des Clermontois ! »

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