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Je suis avocate honoraire et membre d’Avocats Sans Frontières France, demeurant à Chamalières. 

 

Je suis née à Clermont où j’ai vécu pendant 43 ans, dont quinze années à Montferrand. 

 

Cette ville, où j’ai exercé ma profession, m’a donné le goût de prendre son pouls, tôt le matin quand les ouvriers de chez Michelin se rendaient à l’usine ou que je traversais les anciens quartiers historiques souvent encombrés. 

 

Avec l’arrivée du tramway, j’ai vu le changement de mode de circulation, puis la transformation urbaine avec de nouveaux équipements, de nouveaux immeubles, la Place de Jaude, les 2 Carrés Jaude. 

 

Mon sentiment, est, qu’il faut, à présent, un cÅ“ur de ville plus animé ; un travail de valorisation du patrimoine ancien s’impose, comme la mise en valeur des fontaines ou les façades de belles maisons. 

 

Il serait nécessaire de prévoir, selon l’évolution démographique de la ville, l’accueil de nouveaux habitants. Il est indispensable de faciliter l’accès des rues et commerces aux personnes âgées qui se déplacent seules et aux handicapés, donner une seconde vie à des terrains en friche et surtout revenir sur le projet de l’Hôtel Dieu pour qu’il ne devienne pas une friche coûteuse pour les contribuables clermontois. 

 

Les projets d’urbanisme structurent une ville, la font vivre au rythme des projets et des préoccupations de ses habitants ; Il faut mobiliser les acteurs publics et privés pour faire aboutir de vrais projets qui font consensus et donner une cohérence au plan local d’urbanisme à moyen et à long termes, avant d’engager des procédures coûteuses et des contentieux stériles. 

 

A l’automne 2013, de nombreux demandeurs d’asile et sans papiers se sont retrouvés sur la place de Jaude, sous des tentes pour sensibiliser l’opinion publique au manque de logements. C’est l’arbre qui cache la forêt car des solutions d’hébergement d’urgence peuvent être trouvées. Le rôle de l’élu local et de l’Etat est de trouver les moyens de loger les personnes démunies, sans toit, les femmes battues, à l’hôtel dans des conditions acceptables. Mais, il serait temps de réfléchir, comme l’ont fait d’autres villes, à des logements neufs dans des structures adaptables et temporaires. 

 

Penser à la première préoccupation des familles, c’est penser à la crèche, à l’école, au collège et à un environnement de qualité. 

 

Militante des droits de l’homme, militante de la cause des femmes et de protection de celles issues de l’immigration qui vivent dans la misère, je m’insurge contre les comportements égoïstes qui stigmatisent les plus pauvres et menacent notre République en suscitant le rejet des autres.

Evelyne Boileau

 

Offrir un toit et la dignité aux plus démunis

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