top of page

 

Né en 1985 à Clermont-Ferrand dans une famille d’agents publics. 

 

Après des études secondaires au lycée Blaise Pascal à Clermont-Ferrand, j’ai poursuivi des études de droit à la faculté de droit et de science politique de Clermont-Ferrand, puis à la l’Institut d’études politiques de Strasbourg. 

 

En septembre 2010, j’intègre le ministère des affaires sociales et de la santé et plus particulièrement la Direction de la sécurité sociale en tant qu’attaché d’administration. Entre autres fonctions, je suis chargé du suivi du mouvement mutualiste et associé aux réformes relatives à la protection sociale complémentaire. 

 

Ces fonctions en administration centrale m’ont permis d’être au cÅ“ur de la conception des politiques publiques, de l’ingéniérie des politiques sociales. Elles offrent ainsi une vue imprenable sur les circuits de la décision publique et permettent de vérifier tous les jours combien l’action publique conserve plus que jamais un sens au XXIème siècle. Face à la cruauté du système économique, l’Etat social, fruit de deux siècles de conquêtes, demeure le rempart de la collectivité des citoyens ! L’administration des affaires sociales donne corps au pacte social conclu en 1945, elle l’incarne, via la sécurité sociale, les politiques sanitaires, le grand réseau hospitalier français, les services de lutte contre l’exclusion. L’exposé des motifs de l’ordonnance du 4 octobre 1945 est à mon sens d’une Ã©tonnante actualité : « La Sécurité sociale est la garantie donnée à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes. Trouvant sa justification dans un souci élémentaire de justice sociale, elle répond à la préoccupation de débarrasser les travailleurs de l’incertitude du lendemain ». 

 

Militant, je ne suis pas seulement dans ma vie professionnelle. 

 

Le socialisme comme une évidence.

 

Si l’on ne naît jamais vraiment de gauche ou de droite, il y a des terrains qui vous y prédisposent. Mon enfance, rythmée par les réunions politiques, les manifs, les débats animées en famille, m’a presque naturellement conduit vers la gauche. Lorsque j’ai adhéré au parti socialiste, ma culture politique n’était plus à faire. Je serai Mitterrandiste ! Parce que le souvenir de l’homme du 10 mai 1981 a toujours été au cÅ“ur du discours politique familiale. François Mitterrand, l’homme qui réalisait enfin l’arrivée de la gauche au pouvoir faisait. Le Président et ses Gouvernements successifs changèrent la vie des français. Ils insufflèrent un vent de liberté et d’espoir sans précédent dans le pays. C’est sans doute cet exemple à la fois historique et un peu familial aussi qui m’incite à adopter une vision exigeante du socialisme français. 

 

Qu’est-ce qu’être socialiste au XXIème siècle ?

 

Ce n’est pas forcément avoir sa carte au parti socialiste … (je ne l’ai plu… ). C’est d’abord et surtout continuer de porter des fondamentaux d’une pensée (osons le mot en ces temps d’atrophie intellectuelle) politique. Etre socialiste c’est d’abord affirmer le primat de la loi sur le contrat. Lacordaire disait : « C’est la liberté qui opprime et la loi qui libère » ! Dans un environnement économique mondialisé, il est mortifère de sacrifier la loi sur l’autel d’une négociation collective où le rapport de force entre ouvriers et patrons est encore plus disproportionné qu’aux XIXème et XXème siècles. La loi est d’abord l’instrument des faibles ! Etre socialiste c’est encore restaurer le rôle de l’impôt. Au fondement de la démocratie, le consentement Ã  l’impôt est aussi la condition de la légitimité de l’action politique. Sans impôt et sans consentement Ã  l’impôt, l’action publique n’a pas de sens car elle n’est ni financée ni acceptée. 

 

La laïcité et la République comme principes de vie.

 

Etre socialiste c’est enfin porter une conception intransigeante de la laïcité et de la République. La laïcité n’a pas besoin d’adjectif. Elle est en elle-même un concept de tolérance pour peu que l’on respecte le cadre juridique dont elle est porteuse. Elle n’a pas besoin d’être ouverte ou positive pour être un instrument de pacification des rapports sociaux. Elle doit être elle-même, forte et fière. Les hommes et les femmes politiques républicains devraient cesser de martyriser un concept que leurs ainés ont eu tant de difficultés à faire émerger de plusieurs siècles de domination religieuse. 

 

Pourquoi m’engager aujourd’hui aux côtés de Mireille Lacombe ? 

 

Mireille Lacombe c'est d'abord un exemple de continuité et le courage en politique. Celui notamment d'avoir accepté la mission, suicide dirons certains, de défier la dynastie des Giscard aux Ã©lections législatives de 2007. Alors que les responsables locaux du parti socialiste se défilaient, elle a accepté cette tâche en fidèle militante convaincue que l'action politique permet d'agir sur les consciences et de transformer le réel. 

 

Les combats de Mireille Lacombe c'est aussi le combat pour la citoyenneté, celle des femmes, celle des jeunes. Parce que l'action politique est d'abord au service des citoyens, Mireille Lacombe a placé de longue date la régénérescence de la citoyenneté au cÅ“ur de sa façon de penser et d'agir en politique. 

 

Les combats de Mireille Lacombe c'est encore la défense acharnée de la laïcité ou encore un engagement européen profond, notamment dans le cadre de son travail au comité des Régions de l'Union européenne. 

 

Mon engagement auprès de Mireille, c'est donc une manière de continuer à soutenir tous ces combats dans le cadre le plus adapté, celui de la commune. Le moment est venu de reconquérir le pouvoir à commencer par le pouvoir local. La commune doit être un formidable terrain d'expérimentations démocratiques et sociales. 

 

Clermont-Ferrand est riche de sa diversité et de son tissu associatif. La municipalité doit savoir puiser dans cette richesse pour construire ses équipes et élaborer ses projets. L’espace politique que représente la commune constitue plus que jamais le cadre pertinent pour le renouveau démocratique. Les élus doivent utiliser la proximité avec les citoyens et non en avoir peur. 

 

Je n’oublie pas non plus la tradition ouvrière et industrielle de Clermont-Ferrand. Il ne saurait donc y avoir de politique municipale sans politique sociale. Les services aux habitants (crèche, logement, transport) sont devenus des éléments essentiels du bien être urbain. Leur développement est donc indispensable. 

 

Si je soutiens Mireille Lacombe c'est parce que je sais qu'elle saura porter haut tous ces combats et qu'elle saura les faire avancer au quotidien en tant que maire. "

Jérôme Charasse 

 

Faire de la commune l’espace du renouveau démocratique et du lien avec les citoyens.

bottom of page