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Tout le monde m’appelle « Carlos » et du « monde », j’en connais...

 

Mon métier de restaurateur et mes activités associatives m’ont amené à rencontrer beaucoup de clermontois. Mon métier, je l’ai aimé avec passion mais tout s’est arrêté en nettoyant du poisson. Une arrête m’a empoisonné la santé et j’ai failli mourir. 

 

Aujourd’hui, après tant d’années d’amour des autres et de mon métier, je veux transmettre mon savoir et avec ma santé retrouvée, je me sens disponible et assez solide pour m’impliquer dans la vie de cette ville qui m’a ouvert sa porte en 1969.

 

C’est beaucoup de souvenirs d’une belle et rude rencontre avec cette ville noire, à l’occasion de vacances en Auvergne, pour moi qui venait du soleil de l’île portugaise de Madère où je suis né.

 

Conscient des difficultés qui m’attendaient, j’ai décidé de rester et aujourd’hui je suis fier d’avoir la double nationalité et d’être citoyen européen. Je retourne là-bas, de temps en temps, et je me sens bien partout, j’aime le vent du large comme l’air pur du Puy-de-Dôme. 

 

Dans un premier temps, j’ai travaillé comme serveur à l’Hôtel du Midi, près de la gare. 

 

Ensuite, je me suis lancé dans la restauration et j’ai créé plusieurs établissements. 

 

En 1976, j’ai racheté un premier restaurant qui est devenu « l’Ile de Madère », rue St Alyre. 

 

J’avais un petit bout de chez moi au cÅ“ur de l’Auvergne, mais en dehors de la paëlla et de la morue, je proposais une cuisine traditionnelle française. 

 

Ensuite, l’ai ouvert le restaurant « Ver’y table », à Puy-Guillaume, suivi par « l’Edifix », le « Beau Cottage » près du lac Chambon, le « Pont de Joze » à Joze, spécialisé dans la friture et les cuisses de grenouilles.

 

En 2010, j’ai reçu « Les Toques Blanches de France », une distinction dont je suis particulièrement fier. Elle est la reconnaissance de mon travail acharné de plusieurs années où ma priorité était toujours le service rendu au client. Elle valorisait mon parcours atypique avec une formation dans les écoles du Ritz Hôtel et du Savoy Hôtel au Portugal et couronne mon implication dans les syndicats professionnels d’hôtellerie, aussi bien au Portugal qu’en France.

 

Mon métier et mes activités m’ont amené à faire des rencontres et j’aime toujours autant le contact avec les gens. J’aime chanter et m’amuser avec mes compatriotes. Je fréquente les associations portugaises de Clermont qui rassemblent la seconde communauté portugaise en France après celle de Lyon. Je participe à de nombreuses manifestations où se mêlent français, portugais et d’autres nationalités. Elles sont représentatives de cette ville de Clermont-Ferrand riche de sa diversité en raison de l’immigration que les usines Michelin ont générée.

 

Quand Mireille Lacombe m’a parlé de son engagement pour devenir Maire de la Ville, j’ai décidé de lui apporter mon soutien car elle a toujours manifesté une ouverture d’esprit ; quand je l’ai connue, elle était présidente du Cercle pour l’Europe et plaidait pour que les portugais résidant en France puissent voter pour les élections européennes. J’estime cette femme et je l’apprécie pour son courage. Elle a dit « non » aux partis traditionnels de gauche et a ouvert le débat citoyen avec sa charte que j’ai signée. Elle répond à un besoin, surtout dans cette période de crise où les gens se désintéressent de la politique. Je m’engage moi-même à aider les gens dans leur quotidien, notamment les plus âgés qui se sentent seuls ou isolés.

Luis Carlos De Barros

 

Transmettre le savoir et aider ceux qui se sentent

seuls ou isolés

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