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Ma candidature aux élections municipales à Clermont Ferrand est celle d’une femme engagée pour défendre des causes sociales. 

 

C’est aussi le fruit de très belles rencontres professionnelles avec des figures marquantes de cette ville comme Roger Quilliot ; je l’ai rencontré sur les questions du droit au logement alors que j’étais formatrice après des études d’éducatrice spécialisée, en sciences sociales à l’Université Blaise Pascal, puis en droit à Lyon III. Je n’ai jamais adhéré à un parti politique malgré de nombreuses sollicitations. Pour autant, mon parcours universitaire et professionnel m’a amenée à prendre des engagements autour de la défense des droits des enfants et des jeunes, des femmes isolées, des personnes en situation de handicap. 

 

Bourbonnaise d’origine, j’habite le centre de Montferrand depuis 20 ans, ce « village dans la ville » où il fait bon vivre. 

 

Dans un métier aussi complexe que celui de l’action sociale et médico-sociale, traversé par des intérêts et des modes de gestion multiples, j’ai dû pendant 30 ans de vie professionnelle à Clermont- Ferrand lutter pour m’imposer. J’ai en effet une approche des questions sociales basée sur le respect des droits fondamentaux de la personne, la transparence du fonctionnement des organismes gestionnaires, l’engagement des travailleurs sociaux auxquels j’ai régulièrement apporté mon soutien. 

 

Cette expérience m’a appris l’importance capitale de permettre à chacun d’exprimer ses choix pour contribuer à la vie de la cité. Les personnes fragilisées subissent trop souvent la domination et pensent que tout se décide « en haut » et sans elles. 

 

Aujourd’hui, conseillère technique en charge de la qualité dans un groupement associatif de 25 établissements et services médico-sociaux je mesure les difficultés de notre système de protection et d’action sociale. Le secteur a été trop laissé à des logiques gestionnaires. Il est indispensable d’innover et de réussir un nouveau mode de management en décloisonnant les établissements et en mutualisant les ressources.  

 

Au-delà de la crise économique, la crise de confiance politique qui nous guette est pernicieuse. Je pense que sous des banalisations, des termes décomplexés, le pacte social et républicain est attaqué avec virulence.

 

Il est important de donner des signes forts de changement aux personnes fragilisées mais aussi faire preuve de responsabilité dans notre engagement professionnel et citoyen. La ville de Clermont Ferrand n’est pas homogène, elle est formée d’une population composite qui doit s’unir et se rassembler autour des valeurs fondamentales du « vivre ensemble » intra- muros mais aussi dans le cadre élargi de l’intercommunalité de projets où les initiatives et la participation des jeunes doivent trouver une traduction concrète en termes d’emplois, de sports, de culture.  

 

Je souhaite développer cette « citoyenneté sociale » qui est un devoir pour la nouvelle municipalité.

Marie-Christine GUILLAUMIN


Développer la " citoyenneté sociale "

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