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Gérant d’entreprise dans le domaine de l’automobile, 39 ans, j’habite le quartier Herbet à Montferrand, l’un des plus anciens quartiers avec une concentration de gens issus de la diversité. Je suis né à Alger d’une mère savoyarde d’origine algérienne et d’un père algérien. J’y ai fait mes études de technicien supérieur en électronique industrielle et travaillé dans les télécom. 

 

Mais, mon rêve était de venir en France. Ma mère m’en parlait beaucoup. De plus, de notre maison on voyait le port d’Alger où chaque jour accostait le bateau « Liberté » qui venait de la France. Je disais à mes amis « Regardez, la France nous amène la liberté ». Dans mon imaginaire c’était le pays de toutes les libertés, de l’asile, des droits de l’homme, de la fraternité, de l’égalité.

 

C’est toujours avec ce rêve que je suis arrivé en 1999, je me suis installé à Clermont-Ferrand et je n’ai pas été déçu. J’ai commencé des études d’ingénieur à l’IFMA que j’ai interrompu parce que le jeune père que j’étais, devait travailler pour subvenir aux besoins de sa famille. Je me suis alors investi dans la vie de mon quartier et dans le milieu associatif. J’accompagnais les immigrés qui ne maitrisaient pas bien le français dans leurs démarches administratives. J’ai aimé travailler avec les autres, être à leur service. J’étais curieux d’aller à la rencontre de ceux qui vivent dans une société libre.

 

Aujourd’hui je veux m’investir dans la vie politique pour y apporter cette expérience humaine et celle, de chef d’entreprise. J’aimerais m’exprimer et être entendu par ceux qui me gouvernent. Parce que je mesure l’importance de la démocratie, je sais qu’elle existe en France et je veux contribuer à la renforcer. Je pense que nous pouvons y arriver en partageant mieux les richesses, les expériences, les cultures. 

 

En tant que gérant, je connais aussi les contraintes de la vie quotidienne et j’assume les conséquences de la crise avec pragmatisme. En créant mon entreprise, mon but était de subvenir à mes besoins et de ne rien demander à la société, mais aussi de me développer et créer des emplois. C’est aussi une manière de partager les richesses. Clermont est une ville d’étudiants, je veux pouvoir leur proposer du travail. Actuellement j’ai des apprentis, demain, j’envisage de lancer d’autres entreprises dans le domaine de l’industrie et d’embaucher. Je veux démontrer par ma propre expérience que c’est possible de s’intégrer, d’être un exemple pour ses enfants et faire vivre d’autres personnes grâce à mon activité.

 

C’est dans ce sens que je me suis engagé dans la liste « Vivre ma ville : Solide, Sociale, Solidaire » et signé sa charte qui correspond à mes valeurs dont la laïcité et l’égalité des chances. Mireille Lacombe m’a tout de suite inspiré confiance. Je l’ai trouvé sincère. Elle travaille avec les autres et dit « nous » à la place de « je ».

 

Reda Haciane

 

Oeuvrer pour que la France reste le pays de la liberté

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