L’action d’un élu local doit permettre de lutter contre la perte de confiance de la population. 

 

Engagé dans plusieurs associations depuis plus de 20 ans je me suis investi dans la vie politique pour permettre à des jeunes de s’impliquer dans la vie de la cité et les inciter à aller voter. Après m’être présenté sous une étiquette politique laquelle, rapidement, ne m’a pas convenu, j’ai pris du temps avant d’adhérer au Parti Radical de Gauche pour son attachement aux valeurs républicaines et aux libertés individuelles.

 

Je suis sensible à la manière de faire de la politique en dehors des systèmes d’apparatchiks.

 

En me présentant aux municipales à Clermont-Ferrand, je veux réagir face à la banalisation du discours nauséabond du FN. Les manifestations de haine visant Christiane Taubira ou les actes et les déclarations antisémites et islamophobes me révoltent et ne peuvent rester sans réponse, sinon que se passera-t-il au bas de nos immeubles ? Je ne peux pas cautionner des discours qui divisent les français. La gauche ne peut plus se contenter de condamner moralement les discours abjects relayés par les médias. Elle doit apporter des mesures concrètes en matière de sécurité aux habitants qui ont l’impression de vivre en marge de la société, simplement parce qu’ils habitent à tel endroit.

 

Un élu de permanence dans une zone éloignée du centre ville peut agir, rassurer et lutter efficacement contre la perte de confiance de beaucoup trop de nos concitoyens en nos institutions. 

 

J’habite les quartiers Nord de Clermont-Ferrand. Marié, père de deux enfants scolarisés au collège Albert Camus et au Lycée Ambroise Brugière ; à 52 ans, je partage ma vie professionnelle de Docteur en sciences de la terre et de conférencier, spécialiste de géologie-vulcanologie avec des scolaires et des adultes. Je suis en contact direct avec la nature et je cite volontiers Tahar Ben Jelloun : « la nature crée des différences, la société en fait des inégalités ». 

 

Je consacre, par ailleurs, beaucoup de temps à mon quartier, quelquefois au détriment de ma famille, car je crois qu’il faut construire le vivre ensemble maintenant, à partir du lieu où on vit et je voudrais gommer notre étiquette « d’habitant de quartier difficile ». Je pratique le basket et comme dirigeant bénévole au Clermont-Foot, je suis identifié des quartiers Nord. Mais ma vraie mission c’est de transmettre aux jeunes les principes de la laïcité et l’amour de la République qui protège les siens dans l’égalité et la fraternité.

 

Je veux une gestion de la ville « sans copinage ni clientélisme ». 

 

Avec Mireille, j’ai confiance, c’est une femme honnête et d’expérience ; je la connais depuis deux ans dans son mandat au Conseil général. Elle est dans la réalité et ne donne pas dans le discours facile ou la démagogie. En faisant équipe avec les gens de sa liste, je sais que nous allons vivre l’espoir et comme le dirait Saint Exupéry « Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir mais de le rendre possible »