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J’ai 26 ans. Je suis originaire de l'île de la Réunion ; dès l'adolescence, je me suis investie dans la défense de l'idéal républicain ; j’ai même été désignée, Présidente du «Conseil général des jeunes» de la section nord de l'île. J’ai ensuite milité pour la promotion et la reconnaissance de la langue et de la musique créoles. 

 

Après un baccalauréat littéraire, je suis venue étudier à Clermont-Ferrand afin d'y suivre un cursus interculturel spécifique franco-allemand. J'ai complété ces études par un Master en métiers de l'éducation et je travaille actuellement comme Assistante d’Éducation. 

 

Je vis dans le quartier Delille/cours Sablon/Les Carmes, véritable carrefour culturel et patrimonial près de Notre Dame du Port, fleuron de l’art roman en Auvergne. C’est un nouveau quartier où se sont ouverts des bars très animés le soir, où les étudiants aiment à se retrouver tard la nuit au risque d’indisposer les voisins. En face de l’Ecole Supérieure de Commerce, c’est aussi un lieu d’échanges et de rencontres près de la Maison des associations où se tiennent conférences et expositions sur le boulevard Trudaine. 

 

Je me suis spontanément engagée avec Mireille Lacombe que j’ai eu l’occasion d’approcher dans sa vie politique et qui propose cette charte citoyenne hors des partis politiques mais avec l’espoir de faire voter les jeunes qui se détournent des urnes car lassés par les gens d’appareils. 

 

Pour l’avenir de ma ville d'adoption, j’aimerais voir une femme Maire de Clermont-Ferrand car je pense que la défense des affaires publiques prônée par mon oncle, Conseiller Général de la Réunion aujourd'hui disparu et par mon père, syndicaliste de longue date, passe par l’ouverture et l’écoute des autres. Ce que j’ai appris d’eux, je le sens chez cette femme de conviction qui n’a pas peur de dire ce qu’elle pense et qui travaille beaucoup. 

 

Arrivée en métropole à l'âge de 18 ans, j'ai pu découvrir et mesurer avec un regard extérieur, les atouts et les besoins de cette ville étudiante qui doit encore développer son attractivité, tant à l'égard des élèves que des enseignants-chercheurs. 

 

Comme beaucoup d’étudiants, j’ai rencontré des difficultés à financer mes études. Je pense que la ville devrait soutenir davantage la recherche d’emplois afin de permettre aux jeunes de travailler et Ã©tudier, mais aussi les associations qui facilitent leur accueil et leur installation s’ils veulent rester durablement dans cette ville qui a énormément à offrir. 

 

La qualité de vie à Clermont-Ferrand sera préservée si tous ses citoyens sont respectés dans leur diversité. C’est la tranquillité de cette ville qui m’a amenée à y rester et je ne le regrette pas car sa richesse humaine me rappelle, au-delà de certains paysages, celle de la Réunion. Les gens sont ici, en effet, plus calmes et détendus que dans les autres capitales régionales ; la montagne est omniprésente. C’est un atout incontestable de vivre dans une ville qui sort de son écrin de verdure. J’espère que la chaîne des Puys et la Faille de Limagne seront classées au Patrimoine de l’UNESCO. 

 

Dans mon engagement personnel et philosophique, je crois beaucoup à la politique qui met l’humain au cÅ“ur de la cité. Je défends les valeurs laïques et humanistes ; je voudrais que l’on puisse garantir un avenir meilleur à la jeunesse en faisant tout pour qu’elle puisse travailler. Je suis très motivée pour transmettre mon espoir à d’autres jeunes qui veulent s’installer à Clermont-Ferrand.

Sarah Ferrere

 

Transmettre mon espoir à d’autres jeunes qui veulent s’installer à Clermont-Ferrand

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